![]() Le 14 mai 2013, un militant très avisé publie sur son compte Twitter : "La solution pour faire aboutir le projet de JF Lamour de minibus électrique au sud de Paris15 : élire NKM Maire de Paris". Puis cinq mois plus tard, devant l'arrêt "Maison des associations" de la "Traverse Brancion-Commerce", ce même militant distribue un tract pour inviter les passants à féliciter les députés de son parti, qui se sont heurtés à tant d'immobilisme (et non pas sur la qualité de cette réalisation exemplaire, due à d'autres acteurs soigneusement écartés). Décisions budgétaires, délibérations municipales puis du STIF, appel d'offre, passation de marchés, travaux,... tout cela aurait été réalisé en moins cinq mois ! Mais de quel immobilisme parle-t-on ? Quelle est la vérité ? Le rapprochement de ces deux faits ne met pas seulement en avant le parti pris grotesque de l'assertion du 14 mai puisqu'il n'y a pas encore eu d'élections organisées pour renouveler les mandats municipaux, mais révèle surtout l'imbroglio savamment orchestré durant des mois, jusqu'à ce tract du 19 octobre 2013, pour escamoter toute l'importance des décisions successives arrêtées par l'Exécutif de la Ville de Paris et les Services techniques de celle-ci afin d'assurer la réalisation correcte et réglementaire de cette nouvelle ligne de transport urbain. Toutefois, la simple consultation des documents et un rappel de la chronologie des décisions permettent de déjouer aisément ce leurre de plus et de démêler un habile imbroglio, créé de toute pièce, pour masquer les véritables maîtres d'oeuvre d'un projet inscrit dès janvier 2008 dans le programme du Maire de Paris ("Paris, un temps d'avance... Le projet de Bertrand Delanoë pour Paris 2008-2014", p.17).
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