![]() "Est-ce une vraie coordination ?", en réponse à cette interrogation majeure que formulent nombre de responsables administratifs ou intervenants bénévoles, l'adjointe au Maire d'arrondissement, chargée de la solidarité, de la famille, de la lutte contre l'exclusion et des personnes en situation de handicap réitère une même allégation surprenante : "Grâce à l'intervention de la Mairie du XVème (sic), toutes les maraudes sont coordonnées" (déclaration lors du Conseil du quartier Saint-Lambert du 22 octobre 2010). "Toutes ces associations sont coordonnées entre elles... Ces maraudes sont coordonnées par nous (sic). C'est une coordination qui existe depuis longtemps, que j'ai mise en place avant même d'être élue, en 2004(2). Depuis que je suis élue, je l'ai évidemment renforcée(3)", nouvelle déclaration publique de l'adjointe au Maire d'arrondissement, prononcée au cours du Conseil du quartier Cambronne / Garibaldi du 21 mars 2012. Ce peut-il ? La Mairie d'arrondissement ne disposant, en ce domaine, d'aucun financement probant(4), ni de service administratif propre, comment peut-elle assurer la moindre mission significative et exercer une quelconque autorité ? Et, pourtant, il s'agit d'un leitmotiv entendu dans tous les Conseils de quartier. Partant, ces propos publics laissent à penser que rien n'est fait hors de l'initiative de la Mairie du XVème, puisque, pas une fois, elle ne mentionne la Ville de Paris, la Direction des affaires sanitaires et sociales de Paris, la Direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement de Paris, la Préfecture de Paris. Pas une fois elle ne remercie la "structure référente" qui a reçu une lettre de mission et un cahier des charges pour assurer la coordination des maraudes dans l'arrondissement. Pas une fois, elle ne signale les travaux d'un Comité de pilotage permanent, constitué depuis décembre 2009. Pas une fois elle n'évoque les financements de l'état pour soutenir les activités des quatre "structures référentes", retenues par la Ville de Paris. Dans ses longs monologues, seule la Mairie du XVème trouve grâce !!! Cette négation des initiatives de la Ville de Paris en faveur des plus démunis (il convient de comparer toute l'importance des subventions allouées par la Ville de Paris aux structures d'aides et l'extrême modicité des financements versés à partir du "Fonds du Maire" du XVème arrondissement - ratio comparatif de 4 pour 1000), cette hostilité permanente contre la Municipalité, apparaissent nettement dans les propos tenus publiquement le 3 novembre 2011 par l'adjointe au Maire d'arrondissement, chargée de la solidarité, de la famille, de la lutte contre l'exclusion et des personnes en situation de handicap, lorsqu'il s'est agi de rejeter l'implantation provisoire d'un Centre d'Hébergement d'Urgence (Oscar Roty). Pour s'opposer à une décision du Conseil de Paris n'a-t-elle prononcé à l'encontre de citoyens malheureusement exclus et fort démunis : "Pour l'instant, fermer le Centre du SAMU social, on va le demander. Le Maire l'a déjà demandé... Non seulement, il y a ceux qui étaient hébergés à Garel qui viennent pour être hébergés à Oscar Roty de temps en temps. Mais, ça a amené des copains et les copains ont trouvé un quartier assez sympathique parce que il y a quand même beaucoup de gens qui les aident. Il faut que vous sachiez cela. Il y a énormément de gens qui donnent de l'argent, qui donnent des vêtements, qui donnent à manger. Il y en a qui leur proposent de prendre des douches chez eux, il y en a qui soignent leurs chiens, ils leur paient le vétérinaire. Je vous promets que c'est vrai tout cela. Et voilà. Si vous voulez, on pense ce qu'on veut de cela."(5) Au point de renforcer à l'extrême, une situation devenue particulièrement conflictuelle : "Si vous voulez quand on a trouvé un endroit qui est sympa pourquoi ils restent ? C'est parce que l'endroit est agréable. Il était agréable pour vous avant, il ne l'est plus pour vous, mais il l'est devenu pour eux (sic)."(5) Pour se rendre compte, à nouveau, de toute l'ambiguïté des discours de certains élus de la majorité d'arrondissement par rapport à la réalité des faits, pour saisir l'ampleur de ce nouveau leurre, le groupe de travail "Solidarité " de DLP15 se propose de rappeler l'évolution d'une réflexion engagée par un collectif d'associations et de services, ainsi que plusieurs décisions importantes qui ont permis de mettre en place une véritable coordination des maraudes sur l'ensemble du territoire parisien.
Qu'est-ce qu'une maraude ? À: partir d'observations sur le terrain, il est admis de distinguer plusieurs types de maraudes :
"On désigne par «maraude d'intervention sociale» la maraude qui ne cherche pas à retirer en urgence la personne de sa situation à la rue; lorsqu'une personne est à la rue depuis plusieurs mois ou plusieurs années, il n'y a pas urgence absolue à lui trouver un hébergement, sauf dans le cas où les conditions climatiques l'exigent et où la personne le demande. Par le «travail social à la rue», le principe est d'établir un contact avec la personne et, progressivement, de faire advenir chez elle le besoin d'entrer dans un processus de sortie de la rue, opération qui va prendre plusieurs semaines au cours desquelles la maraude d'intervention sociale interviendra régulièrement. En fonction d'une autre conception, la maraude doit être en état de porter un diagnostic pour déterminer ce qu'il convient de faire dans l'immédiat; dans cette conception, la maraude est particulièrement attentive à l'aspect physique de la personne et à l'identification de problèmes médicaux qui exigeraient une prise en charge rapide. Si la maraude du second type peut avoir une intervention qui ne soit pas sans parenté, toutes proportions gardées, avec les missions qu'exerce le Samu dans le domaine sanitaire, la maraude d'intervention sociale n'a pour sa part aucun trait commun avec lui." Ces éléments parfaitement explicatifs figurent en bonne place dans un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur l'organisation de la veille sociale en Ile de France, mais conduisent aussi les rédacteurs de ce rapport à solliciter quelques éclaircissements ou approfondissements dans l'exercice quotidien :
Formulation de propositions et de recommandations Le projet de disposer d'une charte d’éthique consacrée aux missions de maraude s’est imposé aux associations en 2006. Il leur est apparu nécessaire d’approfondir et de formaliser les valeurs et les principes partagés par les différents intervenants auprès de personnes particulièrement vulnérables. Une charte a donc été rédigée sur la base d’un questionnaire diffusé en 2006 au sein du réseau associatif de maraude, dans le cadre d’une recherche menée notamment par le Département de recherche en éthique de l’Université Paris-Sud 11 et l’Espace éthique/AP-HP. Cette réflexion fut entreprise en partenariat avec la Mairie de Paris et la Direction des affaires sanitaires et sociales de Paris. Si la Charte éthique & Maraude, ainsi élaborée, ne remplace en aucun cas les textes fondateurs des associations, eux-mêmes reflets d’une conception profonde de la diversité des engagements, la mise en chantier d'un tel texte a marqué une étape significative dans l’histoire des maraudes. Ainsi a-t-il contribué à affirmer la signification exceptionnelle d’un engagement éthique qui honore la vie démocratique. En novembre 2008, le groupe opérationnel de coordination de l'hébergement d'urgence (GOCHU)(6), réunissant le Samu social et les principales associations gestionnaires de centres d'hébergement, fut constitué afin proposer des solutions permettant d'améliorer la réactivité et la continuité des prises en charge, tout particulièrement en Ile-de-France. En effet, les autorités faisaient alors face à une polémique sur l'hébergement forcé des personnes sans domicile fixe en période de grand froid. Par la suite, le 15 janvier 2009, fut signé un protocole d'accord sur la mutualisation des moyens entre la préfecture d'Ile-de-France, la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) d'Ile-de-France, le GIP Samu social et les différentes associations gestionnaires du 115 dans les départements de la région. De nouvelles propositions remises en mai 2009 par le GOCHU concernèrent principalement la mutualisation de la gestion des nuitées hôtelières à Paris et en petite couronne (et l'amélioration de la qualité des prestations), ainsi que la mise en place d'un système d'information partagé entre les différentes associations gestionnaires du 115 dans les départements d'Ile-de-France. Pour clore cet historique, une année plus tard, l'IGAS alertait tous les services administratifs sur la nécessité d'engager au plus vite une harmonisation sur le travail à la rue : "On cite traditionnellement des actions de bénévoles qui s'inspirent de bonnes intentions (donner des duvets et apporter chaque jour de la nourriture) (7)(8) mais, qui peuvent concourir à installer des personnes à la rue, voire les dissuader de rechercher une autre solution; une telle attitude est évidemment à proscrire, a fortiori lorsque les personnes à la rue sont parallèlement en contact avec des travailleurs sociaux qui relèvent d'autres associations et qui, pour leur part, tentent un travail dans la durée pour "donner l'envie" d'un parcours vers l'insertion; face aux maraudes « sauvages » de bénévoles qui ont pu avoir des actions contre-productives, notamment à Paris, il apparaît qu'il n'y a pas lieu d'exclure a priori l'intervention des bénévoles mais qu'elle devrait se faire sur des bases réfléchies et harmonisées avec celle des autres intervenants." [148] La coordination des maraudes À la suite de la rédaction du cahier des charges relatif à la coordination des maraudes (2006) et celle de la Charte éthique & Maraude, puis des recommandations du Groupe opérationnel de coordination de l’hébergement d’urgence (GOCHU), la Préfecture de Paris et la Ville de Paris ont décidé de mettre en place une mission de coordination des maraudes. Les multiples objectifs furent fixés comme suit :
Pour ce faire, le territoire parisien a été fractionné en quatre secteurs. Cette sectorisation concerne les maraudes dites d’intervention sociale qui "inscrivent leur action dans la durée avec pour objet d’établir un lien social avec les personnes rencontrées et de leur proposer des solutions adaptées d’hébergement et/ou d’accompagnement social". Une association réalisant ce type de maraudes a été officiellement désignée comme "structure référente" afin d'assurer une coordination pour chacun des secteurs, définis comme suit :
Une lettre de mission et un cahier des charges Certes, la coordination des maraudes a concerné dans un premier temps les seules maraudes dites d’intervention sociale. Toutefois, la "structure référente" de chaque secteur travaille en concertation avec les maraudes d’évaluation et d’orientation, qui couvrent l’ensemble du territoire parisien : la Brigade d'aide aux personnes sans abri (BAPSA), le dispositif "Aide, transport, logis, accueil, soins" (ATLAS) de la RATP, le Samu social; notamment sur les modalités d’intervention et de concertation en cas de signalements. Elle œuvre également avec les maraudes bénévoles telles que la Protection civile de Paris, la Croix rouge française, les Restaurants du coeur. Naturellement, la coordination des maraudes a pour vocation de s'étendre à l'ensemble des acteurs intervenant auprès des personnes de la rue. Un cahier des charges(13) fixant les engagements de toutes les "structures référentes" précise que le coordinateur ne dispose d'aucune autorité hiérarchique sur les équipes mobiles. Le principe de libre-adhésion a été retenu. Seules les capacités de persuasion des coordinateurs peuvent conduire les différentes organisations à rejoindre le groupement d'harmonisation des maraudes : "Le référent coordonne l’activité maraude sur son secteur, en vue d’un maillage complet et précis du territoire. Il assure l’animation technique du réseau, dans le respect des spécificités des acteurs qui y interviennent, afin d’optimiser le service rendu à la population en situation de précarité et d’errance sur le secteur". Deux axes de travail majeurs doivent permettre d'atteindre les objectifs fixés par le cahier des charges et ont été définis comme suit :
Le second axe, plus opérationnel, doit permettre de favoriser le traitement des situations individuelles préoccupantes. Il passe par l'échange d'informations, le traitement des signalements, la mobilisation des équipes afin de réaliser une veille sociale auprès des personnes vulnérables. Ainsi, concrètement, la "structure référente" a connaissance de toutes les maraudes qui interviennent sur son secteur, professionnelles ou bénévoles, les zones et les plannings d’interventions, la composition des équipes. Elle connaît aussi les personnes installées à la rue et identifiera les problématiques spécifiques (animaux, ..). Surtout, elle coordonne et développe les prises en charge des personnes (accès aux droits, accès à la santé, sortie de la rue, ....). Bien au delà de ces axes de travail et des objectifs à atteindre, la coordination des maraudes doit surtout aider chacune des personnes vivant à la rue à accéder aux dispositifs de droit commun et ce, de la manière la plus efficiente, en gardant toujours à l'esprit l'intérêt de la personne et en agissant dans une logique de "sortie de rue". L’état finance les quatre postes des "structure référente". Tous les opérateurs sélectionnés furent invités à recruter leur "référent" dès la fin décembre 2009. Un comité de gestion des maraudes, dit technique, est animé par la Direction des affaires sanitaires et sociales (DASS) . Il réunit mensuellement les acteurs de terrain qui peuvent ainsi échanger sur les différents problèmes rencontrés. Le Préfet de Paris tient un comité de pilotage permanent, dit stratégique(14), avec les services de l’état, de la Ville, le Samu social de Paris et les "référents" de chaque secteur. Au cours du premier comité, organisé au Ministère du logement, la lettre de mission officielle fut ainsi remise aux quatre opérateurs. Cette première étape de la coordination qui, au titre des maraudes d’intervention sociale, a permis d’établir le lien social avec les personnes et de leur proposer un hébergement et un accompagnement social, fut suivie, début 2010, d'une deuxième incluant les maraudes d’évaluation, d’orientation ou médicalisées. Les maraudes dans le XVème Sous légide de l'association "Aurore" comme structure référente pour le XVème, toutes les maraudes de l'arrondissement sont organisées comme suit :
Qui exerce une autorité sur la coordination ? "Plus généralement, la question majeure est bien celle de l'exercice de l'autorité : est-ce une vraie coordination ? le coordinateur dispose-t-il d'une possibilité d'injonction à l'égard des équipes qui interviennent dans la zone dont il a la charge , comment peut-il imposer que tel quartier soit mieux desservi et que telle ou telle équipe modifie son aire d'intervention ? comment se règlent les éventuels conflits ?"(1) En réponse à cette suite d'interrogations, l'adjointe au Maire d'arrondissement, chargée de la solidarité, de la famille, de la lutte contre l'exclusion et des personnes en situation de handicap, proclame, urbi et orbi, que "Ces maraudes sont coordonnées par nous"(sic). Une fois de plus, s'agirait-il pour la Mairie d'arrondissement de créer un leurre, une illusion à destination des habitants. Mais, qu'en est-il exactement ? Est-ce la Mairie d'arrondissement ou la Ville de Paris qui finance ces maraudes ? Pour identifier objectivement les véritables acteurs de la coordination des maraudes, qui agissent et contrôlent au quotidien la réalisation de cette assistance, il suffit de se référer au "Rapport relatif a l'organisation de la veille sociale en Ile de France" de l'Inspection générale des affaires sociales. Qu'indique ce rapport :
1 - Question formulée dans le "Rapport relatif a l'organisation de la veille sociale en Ile de France" de l'Inspection générale des affaires sociales - Aout 2010 : "…, la question majeure est bien celle de l'exercice de l'autorité : "est-ce une vraie coordination ? le coordinateur dispose-t-il d'une possibilité d'injonction à l'égard des équipes qui interviennent dans la zone dont il a la charge , comment peut-il imposer que tel quartier soit mieux desservi et que telle ou telle équipe modifie son aire d'intervention ? comment se règlent les éventuels conflits ?" [161] 2 - Au titre de représentante de l'Union des Institutions Sociales, lors du Conseil de quartier Violet/Commerce du 10 février 2005, la future adjointe au Maire d'arrondissement, chargée de la solidarité, de la famille, de la lutte contre l'exclusion et des personnes en situation de handicap déclara clairement :"La Croix-Rouge propose une maraude le jeudi soir; ... L'oeuvre de Malte également propose une maraude le jeudi soir;... la Protection civile du 15ème, le jeudi soir;... Saint Jean-Baptiste de Grenelle assure tous les soirs une maraude;... A Saint-Léon, il y a une maraude tous les soirs". Manifestement, cette coordination réalisée depuis 2004 était encore très défaillante en 2005.(C.R Conseil de quartier Violet/Commerce - p.23-24). 3 - Cette affirmation "Depuis que je suis élue, je l'ai évidemment renforcée" a été supprimée du compte rendu écrit mais peut être clairement entendue sur l'enregistrement vidéo [39:14]. Pourquoi une telle correction? Elle confirme qu'en réunion publique, de nombreux leurres invérifiables sur l'instant sont adressés par les élus de la majorité d'arrondissement à l'assistance qui repart parfois avec des informations quelque peu erronées. 4 - Le "Fonds du Maire", c'est-à-dire les sommes collectées à l'issue des cérémonies de mariage, a été distribué aux œuvres sociales du XVème, comme suit :
5 - Compte-rendu de la réunion du 3 novembre 2011, en Mairie d'arrondissement. 6 - Sous la présidence du Préfet, délégué général à la coordination de l'hébergement et de l'accès au logement des personnes sans abri ou mal logées. 7 - La représentante de l'Union des Institutions Sociales : "C'est pourquoi les maraudes leur rendent visite et leur apportent des boissons chaudes ou des couvertures,..." (C.R Conseil de quartier Violet/Commerce – p.23-24). 8 - L'adjointe au Maire d'arrondissement, chargée de la solidarité, de la famille, de la lutte contre l'exclusion et des personnes en situation de handicap : "Depuis de nombreuses années des maraudes institutionnelles et des maraudes de proximité couvrent l’ensemble de l’arrondissement apportant chaque soir, nourriture,..." (C.R. Conseil d'arrondissement du XVème 12 octobre 2009 – p.35). 9 - "Les opérateurs effectuent des maraudes sur des territoires variés, en surface et en sous-sol. Un des objectifs principaux de la démarche engagée est d’arriver à couvrir régulièrement tous les territoires, de jour comme de nuit." 10 - "Il est indispensable que les services de l’état disciplinent l’activité des maraudes... Ceci suppose une présence forte des agents et du directeur de la DRIHL dans les instances de coordination". 11 - Le Maire en Conseil d'arrondissement : "…, Monsieur Rouyer, que vous devez connaître, qui est le coordinateur de ces actions de lutte contre la précarité auprès du Secrétaire Général de la Ville de Paris". (C.R. Conseil d'arrondissement du XVème 12 octobre 2009 – p.39). 12 - Le Maire en Conseil d'arrondissement : "C’est une bonne chose que la Ville de Paris ait nommé un coordinateur des maraudes...". (C.R. Conseil d'arrondissement du XVème 12 octobre 2009 – p.39). 13 - Pour être labellisés "Service Public des Maraudes de Paris", les opérateurs des maraudes ont dû souscrire à un cahier des charges. A ce titre, ils ont transmis à la DASS les garanties d’une démarche qualité : ils l’informeront sur les actions menées, les moyens mis en œuvre à cet effet, la formation dispensée et l’évaluation de leur dispositif. 14 - Présidé par le préfet de Paris, il comprend en outre les services d’état concernés, les représentants de la Ville et les principaux opérateurs. Il se réunit deux fois par an. Il est chargé de valider un bilan de l’action conduite et de définir les grandes orientations ainsi que les missions spécifiques d’intervention.
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