LE PETIT QUARTIER DIT "CASTAGNARY"(1)





Autour de ce slogan, depuis plusieurs mois et avec l'agrément du Maire d'arrondissement, de rares habitants du quartier Castagnary diffusent largement des informations, les commentent et développent un argumentaire systématiquement opposé aux études et préconisations présentées par les services techniques de la Ville de Paris.

DLP15 a constitué un groupe de travail pour comprendre le contexte dans lequel une série de décisions a transformé progressivement ce petit quartier et pour identifier les véritables responsables d'une situation qui, faisant écho au journal de quartier "Opinion sur rue", fut en son temps stygmatisée ainsi par le député : "non intervention de la Ville qui laisse pourrir la ZAC votée par la collectivité en 1988" (Courrier du 21 novembre 1994 au Secrétaire Général de la Mairie de Paris - à cette même date, le Maire actuel de notre arrondissement occupait les hautes fonctions de "Maire adjoint de Paris, chargé de la sécurité" !!! )

Au terme de cette analyse, force est de constater que des documents essentiels dans la chaîne de décisions ne furent jamais évoqués par les initiateurs de la pétition; bien plus, des archives furent présentées à la population, tronquées à dessein pour en altérer radicalement la compréhension.


Alors, démystifions cette propagande en élucidant, pièces et dossiers in extenso à l'appui, les interrogations suivantes :
Quelle dépêche du 2 décembre 1961 provoqua un impact si important sur le devenir de ce petit quartier ?

Pourquoi fut-il envisagé un réaménagement sectoriel ? Comment ses limites ont-elles évolué à trois reprises ? Quels furent les facteurs justifiant le remplacement d'une procédure concertée par un "droit de préemption urbain renforcé", associé à un "sursis à statuer" sur d'éventuelles demandes d'autorisation ?

Un renforcement constant des normes sécuritaires a-t-il endigué la réalisation d'un complexe industriel significatif ? Pourquoi maints projets de déplacement des deux cuves ont toujours été annulés ? Quel fut donc cet obstacle invisible mais aussi rédhibitoire ?

Trop de logements HLM ? Mais, qui donc a cantonné les constructions sociales existantes en ce petit quartier ? Qui a approuvé la réalisation d'un urbanisme "de barres et de tours" en périphérie de l'arrondissement ?
DLP15 vous propose une documentation exceptionnelle sur la transformation progressive de ce "petit quartier" pour vous permettre d'en appréhender toutes les difficultés de développement, de connaître les acteurs municipaux qui, par leurs premières décisions, ont mené vers des impasses urbanistiques, et ceux qui essaient aujourd'hui d'y remédier.




  "ADIEU, VEAU, VACHE, COCHON,..."
  "BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN"
  UN FIOUL SI LOURD !!!
  MOI, J'AI DIT "SOCIAL", COMME C'EST ÉTRANGE ...




DES RÉVÉLATIONS À NE PAS MANQUER !!!!



Des habitants s'impatientent pour consulter la documentation réunie depuis des mois par tous les membres de DLP15. Manifestent-ils leur souhait que la population découvre enfin le constant parti pris de certains tribuns ? Ou réclament-ils tout simplement la vérité à travers la transmission de documents qui furent délibérément mis de coté pour maintenir un semblant de crédibilité dans la caricature quotidienne de la politique urbaine du Maire de Paris ?

DLP15 ne recherche pas l'écho flatteur de tels ou tels médias. Comme à son habitude, elle veille à présenter un argumentaire dont les références sont incontestables et accessibles à tous.
Patience !!!
Le prochain Conseil du quartier Georges Brassens est en septembre 2012. Tout sera publié en temps et lieu pour que les habitants du quartier puissent en débattre ce jour-là, si la Mairie du XVème l'y autorise, bien entendu.




(1)  :  Expression figurant sur la délibération du 28 mars 1994 pour désigner une Zone d'Aménagement Concertée bientôt abandonnée